vendredi 11 juin 2010

INCOMPREHENSION, DESILLUSION & DESTRUCTION


Quand les mots parlent. Les Gros Mots hein! Ceux en majuscules, pas les petits tout bas. Non, ceux que l'on crie. Ces mots que la rage finit par étouffer. La rage et la fatigue, tout ça quoi. Ce soir, j'ai un soupçon de ... de quoi en fait?. En moi c'est une soupe d'épuisement, de lassitude et défaitisme. J'ai échoué. C'est comme si toute ma vie j'avais construit un mur, un grand et beau mur, le plus beau du quartier, et que par un coup de vent, une tempête ou un séisme, le mur s'écroulait. Là je ressens pareil. Je n'ai plus de mur. Plus rien pour m'abriter de la pluie, des orages et même pour me faire de l'ombre. Quand le mal de tête s'entête. Tout se mêle. Ce qui était clair devient confus, le concret flou mais l'abandon est là. Ce pervers toujours au garde-a-vous, n'attendant qu'une chose, que je déclare forfait pour de bon. Il gagnera tôt ou tard. Je connais mon pessimisme mieux que moi. Je vais aller me taire. M'assoir sur les ruines de mon mur et écouter le vent parler. Au moins, lui, ne me froisse jamais.

2 commentaires:

  1. I'll just try to give you another brick in the wall baby. That's all i could do. But i love you. a brick for my love. i'm sorry.

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  2. Vos espoirs se sont peut être effondrés, votre joie, ou que sais-je encore, est peut être tombée en lambeaux, et pourtant.

    Il y a un de vos murs qui est resté, beau, majestueux. C'est votre mur poétique. Depuis popix, pierre feuille ciseaux et bien d'autres, votre art de transmettre les maux demeure indéniablement le même. Merveilleux.

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